L’État encourage les investisseurs français à injecter leur mise dans des actifs financiers plutôt que dans ceux de l’immobilier. C’est le cas des fonds d’investissement de proximité ou FIP.
La pierre c’est-à-dire l’immobilier connaît en effet un vif succès, au détriment des autres véhicules de placement tout aussi attractifs dont les ménages peuvent profiter. Les FIP en font partie : zoom sur ce produit d’investissement en 5 points.
- La composition du FIP : ce fonds d’investissement est composé d’un mélange de parts de SARL, d’obligations et d’actions.
- L’investissement se fait auprès d’une PME non cotée et en phase de lancement. Plusieurs critères doivent être remplis par ces entreprises afin qu’elles soient éligibles au FIP. Par exemple, le montant de leur chiffre d’affaires (qui ne doit pas excéder un certain seuil), le secteur d’activité, le nombre d’employés ainsi que le siège social.
- Le principal avantage du placement est de permettre à l’investisseur de réduire son IRPP. Cette réduction est de 25% à compter du 01er janvier 2018. Il s’agit donc d’un produit défiscalisant auquel tout individu ayant son foyer fiscal en France peut souscrire. Ce qui viendra booster le rendement annuel généré.
- La durée du placement est de 5 ans ferme. Aucune sortie en montage ne peut donc se faire avant cette échéance. Toujours est-il que si l’investisseur souhaite à tout prix mettre fin à l’investissement avant les 5 ans requis, il devra rembourser la totalité de la réduction d’impôt qu’il a gagnée auprès de l’administration fiscale.
- Les FIP appartiennent aux produits appelés fonds de placement à risques, c’est-à-dire que l’investisseur peut courir des risques de perte en capital. En effet, les PME sur lesquelles repose l’investissement sont susceptibles de subir une défaillance de l’opération, comme il s’agit de jeunes entreprises fraîchement créées.
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